Passerelle, Centre d’Art Contemporain et le Festival Invisible s’associent à nouveau pour la troisième édition des Fabriques Invisibles. Le principe : mêler musique et arts visuels, sur plusieurs jours d’atelier, pour une restitution sur le temps du Festival. Cette année, l’artiste sonore Iomai et la plasticienne Myriam Martinez, qui forment ensemble le collectif Miom, proposent un atelier de création autour de la conception d’une installation sonore.
Dans une démarche ludique et ouverte, le collectif Miom propose aux jeunes participants une réflexion et un travail autour du thème de l’invisible, au travers de diverses pratiques comme les arts plastiques, le son, la vidéo ou encore la lumière. La matière accumulée est ensuite mise en forme pour constituer un univers singulier et mystérieux qui est donné à voir et à entendre aux usagers de Passerelle de novembre à la mi-janvier. Cet atelier est destiné aux enfants en situation de handicap de Planète Loisirs et d’enfants non empêchés du patronage Laïque Guérin, dans une démarche d’inclusion et d’ouverture à la création artistique.
(osier, calque, ficelle, projection lumineuse, son multidiffusé, bande VHS / 2022)
Comment donner forme à l’invisible ? Qu’a-t-il à nous dire ?
C’est autour de ces interrogations que le collectif MIOM a emmené les enfants du Patronage Laïque Guérin et de Planète Loisirs sur les chemins de la création en utilisant les techniques propres aux deux artistes.
Suspensions architecturales de cabanes impossibles, traces de lumière vivante et vibrations sonores psychédéliques composent au final un environnement où semble flotter un mystérieux esprit.
Ici le papier calque est comme une peau translucide, pareille à celle d’un tambour de rituel, à la surface de laquelle le ciel imprime des signes scintillants.
Présentation du collectif MIOM
Le collectif MIOM a pour vocation de travailler in situ, en partant du réel. Le territoire, les rencontres, les sons et les images constituent la base et le matériau de ses réalisations, qui prennent bien souvent des chemins inattendus et jubilatoires. Faire avec ici, avec ce qu’on a et avec ce qu’on est...
L’utilisation et le détournement d’objets, de sons, d’architectures, d’instruments ou de concepts, et le pas de côté qu’il engendre, permet de mettre en lumière le quotidien et son environnement autant que de le voir en perspective.
Restitution
Le mercredi 16/11 et jeudi 17/11 à 17h. Exposition visible jusque fin janvier à Passerelle, à l’Atelier des Publics